Pierre CLOSTERMANN (1921-2006)
Pierre clostermann fut un autentique héros de la France libre. la guerre fut pour ce jeune homme une occasion exceptionnelle d’assouvir à la fois, sa soif de pilote et son sens de l’honneur national. Il combattra avec une fougue juvénile et une agressivité ignorant le risque. Il deviendra un héros... l’as des chasseurs des FAFL. Il saura magnifiquement évoquer cette épopée l’allant de ces jeunes hommes courageux et désintérréssés dans le ,« Le Grand Cirque ».



A une époque où les vertus de courage physique et moral, d’abnégation, de patriotisme sont considérées comme "ringardes", il est souhaitable de se rappeler que nous devons notre liberté et notre confort de vie actuels à des hommes comme celui qui vient de rejoindre le bleu brûlant !
• Grand Croix de la Légion d’Honneur
• Compagnon de la Libération
• Médaille Militaire
• Croix de Guerre 39/45 (19 citations)
• Croix de la Valeur Militaire (2 citations)
• Médaille de la Résistance avec rosette
• Distinguished Service Order (GB)
• Distinguished Flying Cross and Bar (GB)
• Silver Star (USA)
• Air Medal (USA)
Principales Publications
• Le Grand Cirque, souvenirs d’un pilote de chasse français dans la RAF, Paris 1948
• Feux du Ciel, Paris 1951
• Une chasse dans le ciel , Liège 1954
• Appui-feu sur l’Oued Hallaïl, Paris 1960
• Une sacrée guerre !, Paris 1992
• L’histoire vécue, Paris 1998
• Une vie pas comme les autres, Paris 1998
« Je me suis libéré des emprises de la terre pour danser dans le ciel sur mes ailes argentées d’un grand rire.
Je suis allé vers le soleil, j’ai rejoint les cascades chaotiques de nuages découpés par des rais de lumière, Et là, j’ai vécu des moments dont vous n’avez même jamais rêvé, J’ai glissé, plané et balancé, si haut dans le silence éblouissant de lumière.
Suspendu dans le ciel, j’ai pourchassé les vents hurlants, Et lancé ma piaffante monture au travers des espaces insondables de l’atmosphère.
Haut, plus haut, dans un délire de bleu brûlant, J’ai survolé les sommets balayés par les vents dans une sérénité que nul aigle, nulle alouette n’a jamais vécue.
Puis, alors que mon esprit silencieux s’élevait au travers du sanctuaire inviolé de l’espace, J’ai tendu la main et j’ai caressé le visage de Dieu. »
JOHN GILLESPIE MAGEE Jr.
( 1922 - 1941)