Aerodynamique du Vol de l’Avion.

, par Interaction

A. BOISSON
Ingénieur civil de l’aéronautique.
Ingénieur navigant d’essais.

1969

M. Boisson, ingénieur navigant d’essais et professeur à l’Ecole du Personnel Navigant et d’Essais et de Réception (EPNER) à rédigé le cours qu’il professais aux élèves pilotes d’essais. Ce cours est l’œuvre d’un ingénieur d’essais en exercice. Il a donc écarté délibérément la facilité trompeuse des démonstrations mathématiques en présentant les phénomènes dans leur réalité physique.
M. Boisson, élève de M. Chaffois a hérité de son maître le talent de vulgarisateur.
La première partie de l’ouvrage a pour objet l’étude de l’air en tant que milieu du vol. Y sont développées les notions d’altimétrie et d’anémomètrie. Une étude de la portance de la traînée et du moment de tangage de l’aile est présentée en seconde partie. Elle fait apparaître les divers coefficients qui traduisent les caractéristiques aérodynamiques de tangage. L’auteur introduit, de façon simple, les divers foyers de l’avion (foyer manche bloqué, foyer manche libre, les points de manœuvre), fait comprendre comment est réalisé l’équilibre longitudinal de l’avion, quel est, à cet égard, le rôle de l’empennage et donne des notions sur la stabilité statique. Il en déduit des conséquences pratiques concernant les braquages de la gouverne de profondeur et les efforts au manche en fonction de la vitesse et du facteur de charge. Enfin, le lecteur appréciera deux chapitres, l’un sur les compensateurs, l’autre sur le fonctionnement aérodynamique de l’hélice. La force latérale, les moments de roulis et de lacet font l’objet de la dernière partie. Là encore, des conséquences pratiques pour le vol en sont déduites parmi lesquelles on peut citer : l’équilibre transversal en vol rectiligne et en virage, la stabilité spirale, le croisement des commandes en vol dérapé et la correspondance entre l’indication de la bille et le dérapage pour un multimoteur ayant un moteur arrêté.

La méthode de rédaction tente de tenir compte des éléments suivants.
Le lecteur est supposé n’avoir aucune connaissance préalable en aérodynamique.
La description et l’explication des phénomènes doivent être faites en faisant appel au bon sens, à des figures ou à des graphiques et au sens des réalités physiques et concrètes.
Les démonstrations mathématiques doivent être le plus possible rejetées. Si elles permettent de découvrir ou de démontrer un résultat, elles masquent trop souvent pourquoi la nature des choses y aboutit.
Les mathématiques résiduelles indispensables et les connaissances nécessaires en Physique et Mécanique ne doivent pas dépasser le niveau du Baccalauréat.
Un raisonnement simplifié ou approximatif peut parfois mieux faire comprendre l’essentiel d’un phénomène qu’une démonstration rigoureuse et complexe qui amène à traiter de nombreuses questions secondaires mélangées à la principale.
Ouvrage très complet pour approfondir les connaissances en aérodynamique subsonique et transsonique.
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